Aujourd’hui, le Parlement européen a fait un pas important pour une meilleure qualité de l’air dans l’UE en votant en faveur de la directive révisée sur la qualité de l’air ambiant. Cette décision charnière est une étape importante en faveur de politiques plus ambitieuses pour la qualité de l’air, comme en témoignent les résultats du récent sondage de Clean Air Fund / Respire réalisé en France.
75 % des électeurs français plébiscitent une réglementation plus stricte de la qualité de l’air, avec une majorité claire s’opposant à tout retard dans son adoption. La même proportion d’électeurs français souhaitent aussi une adoption rapide des nouvelles règles d’ici 2030. Ce solide appui de l’opinion met en évidence que la protection de la qualité de l’air est un sujet de préoccupation primordial pour la population française.
Le vote du Parlement européen d’aujourd’hui marque une avancée cruciale pour répondre aux attentes des électeurs européens et français. Il prépare le terrain pour que les États membres s’alignent sur l’appel du public pour un air plus propre et plus sain.
« Notre rôle sera dorénavant essentiel pour s’assurer de la transposition de cette nouvelle directive dans le droit français sans retard. Nos futures politiques publiques, comme la zone à faibles émissions, doivent d’ores-et-déjà être réorientées à partir de ce nouveau référentiel pour être plus ambitieuses plutôt que de reculer, comme cela a été le cas récemment ! » réagit Tony Renucci, directeur général de l’association Respire.