En 2018, le chauffage au bois représentait le premier contributeur au niveau national des émissions de particules dans l’air. D’après le Ministère de la transition écologique et solidaire, la combustion du bois représente 41 % des émissions sur le territoire français de particules en suspension (PM 2.5), contre 17 % résultant du transport routier.

Quels appareils sont concernés ?

Les cheminées à foyer fermé sont équipées d’un dispositif qui optimise la combustion, souvent associé à des vitres – on les appelle parfois « inserts ». A l’inverse, les cheminées à foyer ouvert sont les cheminées classiques, à l’ancienne.

De manière générale, les cheminées à foyer ouvert produisent bien plus de particules fines que le foyer fermé.

 

Quels sont les pollutions / polluants susceptibles d’être émis ?

Le chauffage de bois est responsable de l’émission de polluants toxiques tels que :

  • Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
  • Le benzène (C6H6), substance cancérigène
  • Les oxydes d’azote
  • Les particules fines / particules en suspension (PM 2.5)
  • Le monoxyde de carbone (CO)
  • Les composés organiques volatils (COV),

Ces polluants sont susceptibles de contribuer au développement de maladies cardiorespiratoires, de générer des cancers (du poumons notamment), des intoxications, des irritations…