Sport et pollution de l’air

95 % de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique. Aussi, les risques de pathologies cardiaques, de cancers ou encore de maladies neurologiques sont diminués dès lors qu’on pratique une activité physique régulière.

Mais faire du sport comporte des risques, notamment cardiovasculaires et respiratoires, lorsqu’on est exposé à la pollution de l’air. Connaitre le niveau de pollution là où vous allez pratiquer doit donc devenir un « réflexe sécurité » pour pouvoir adapter l’intensité de vos efforts, changer le lieu de votre activité, voire reporter votre séance de sport en cas de pics de pollution.

Face à ces risques de mieux en mieux documentés par la communauté scientifique, Respire a souhaité connaitre l’exposition des sportifs franciliens à la pollution de l’air et a analysé les données de pollution sur plus d’une centaine de terrains de sport du Grand Paris entre 2012 et 2023. Notre étude publiée en 2024 est sans appel :

Bien que l’on puisse observer une amélioration de la qualité de l’air ces 10 dernières années à Paris, la quasi totalité des terrains de sport de la métropole étudiés dépassent les seuils de recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de qualité de l’air.

Devant ce constat inquiétant, nous invitons les pouvoirs publics à agir dès maintenant pour protéger notre santé. Aussi, Respire a formulé 16 recommandations à l’attention des sportifs, des professionnels, des collectivités locales, de l’État et enfin de l’Europe pour améliorer la qualité de l’air aux abords des équipements sportifs et permettre à tout un chacun de pratiquer une activité physique dans un cadre sain et sécurisé.